Station de surpression d'eau potable | Monique Labbè

Cet ouvrage qui abrite des pompes de refoulement, remplace quatre châteaux d'eau cylindriques de cinquante mètres de haut dont l'ensemble constituait un signal auquel s'identifiaient les habitants de ce quartier d’un grand ensemble.

A l’échelle de l’Île-de-France, c’est l’un de ces ouvrages qui relancent la circulation de l’eau potable dans les réseaux entre usines de production et consommateurs, et dont les émergences ponctuent le territoire.

Aujourd’hui, le nouvel ouvrage permet lui aussi de donner une identité au quartier.

Les Ateliers Monique Labbé avaient fait trois propositions en ce sens, c'est le "galet" qui a été choisi.

Le terrain étroit est cerné par une voie de circulation des véhicules qui arrondit de fait les angles du bâtiment... de là, le volume lui aussi s'est arrondi, comme un galet dans le flux de l’eau.

Pour cette forme, le béton projeté sur une armature de résilles, s’est avéré être la bonne solution.

Tout comme le fonctionnement du réseau, la construction en est techniquement exigeante et délicate : d’abord, par la nécessaire précision de la mise en oeuvre du squelette en résilles inox pour obtenir la forme voulue, puis par la difficulté des calculs des tensions pour une forme non symétrique, enfin par la projection régulière du béton pour obtenir des arrondis lisses, continus, qui se fit dans un échange permanent avec l’entreprise pour obtenir le meilleur.

Chantier assidument suivi par les riverain-e-s passionné-e-s ; nous devons les photos signées SOLPOL à l’une d’elles, et à d’autres, originaires d’Afrique, des remarques telles que : “C’est beau ! vous faites un beau métier en apportant l’eau à chacun”.