Ame-Lot | Studio Malka Architecture

In reality, ecological strategies often generate an over-production of materials, becoming energy-vores and clients of factories, the polluters of the world. The real ecological combat is within the reappropriation of materials and experimentations with ready-made objects, far from the so-called benevolence of subsidized agencies. The student housing on rue Amelot is a project that inserts itself into an urban interstice: the thickness of a blind wall. It’s within the thickness of these walls that this thin building is constructed. The urban form is a strict extension of the blind walls, which houses using the existing. No building is destroyed, and no pollution generated. The skin consists of an existing module: the wooden pallet. Held using horizontal hinges, the pallets contract towards the top, allowing privacy or large openings. The modularity of the various palettes creates varied geometries, which are based on use and constantly regenerated. The reappropriation of materials recycles the existing without additional processing, which would cost energy in terms of production and create byproduct pollution. The real environmental approach consists not in destruction, but in superimposing interventions upon our built heritage. It consists of a new land strategy, unreferenced on a parcel, constructed in a de facto “ecology” of means. La réelle démarche environnementale consiste en effet à ne pas détruire, mais à superposer les interventions sur le patrimoine construit. Il s’agit en effet d’une nouvelle logique foncière, puisque non réferencée sur parcelle,réalisée de facto dans une « écologie » de moyens. La norme HQE (Haute Qualité Environnementale) génère une surexploitation des matériaux, énergivores et grand client des usines les plus polluantes au monde. Le détournement de matériaux, l’expérimentation du ready-made, c’est là que se situe le combat écologique, loin des organismes subventionnés et soit disant « bien pensants ». La residence étudiante de la rue Amelot est un projet qui s’insère dans un interstice urbain : la surépaisseur d’un mur pignon. C’est sur l’épaisseur de ces murs que le fin bâtiment se construit. La forme urbaine est une extension brute des murs aveugles et des héberges existants. Pas de bâtiment détruit, donc pas de pollution. La peau est constituée d’un module existant: la palette de bois. Tenues par des charnières horizontales, les palettes se contractent vers le haut et permettent soit une occlusion, soit une large ouverture visuelle. La modularité des différentes palettes crée une géométrie d’usage variée et toujours renouvelée. Le détournement de matériaux permet de recycler l’existant sans transformation supplémentaire, onéreuse en termes de production.