Alstom Warehouses | Franklin Azzi Architecture

Located in the “Ile de Nantes” a site undergoing industrial transformation, the Alstom Warehouses requalification project marks a new step towards the objective of urban rehabilitation. It goes beyond – it is about city-making, city-making together on the old Alstom warehouses site so that a new dynamic arises at the crossroads of culture, technology and economy. In over 20 years, the available 26,000m2 (280,000 sq. ft.) of the existing warehouses will be restructured and converted into a multipurpose Creation district comprising: the Nantes Saint-Nazaire Higher School of Fine Arts (ENSBAN), the Nantes University, an office property complex for creative startups and a business accelerator, artists’ workshops, a creative Third-Place project, and a catering facility. By 2020, this insular city area will bring together over 4,500 students from various backgrounds: art, architecture, design, cinema, digital media, dance and music. Franklin Azzi Architecture’s mission was twofold: urban planning of the whole old Alstom warehouses area, and architectural design of the Higher School of Fine Arts. The Higher School of Fine Arts settles in Warehouses No4 & 5 to accommodate five hundred students in a monumental transparent architecture. This ambitious rehabilitation and restructuring operation will provide the school with brand new premises, better suited for the production of contemporary art work – materials, digital and print. The 4,000m2 (43,000 sq. ft.) facilities for research and experimentation will be composed of workshops and free-spaces, an Art library, a public hub for creative publishing and a youth center, a contemporary art gallery, a store and a solidarity grocery.

Urban approach for the Alstom warehouses

“We intended to open this urban enclave to create a climate of proximity and synergy that didn’t exist yet. The threefold urban work on the arts esplanade, the two new pedestrian streets, and the passageways, enables to create large open public spaces where the various dwellers can meet and exchange. We designed a system that enables everyone to cross or roam the site at will. From now on, the old enclave is connected to its surroundings, grafting itself onto the existing urban fabric of the district and the city.” Franklin Azzi, architect 

Architectural approach for the Higher School of Fine Arts

“The establishment of the Nantes Saint-Nazaire Higher School of Fine Arts in the old Alstom Warehouses brings back to life this brownfield site. This existing-friendly project exploits the intrinsic qualities of the site, but this patrimonial approach is nevertheless relatively radical – the metallic structures are the only remaining evidence of what were once the warehouses, and they are dressed with a transparent envelope. The warehouses have been opened, reorganized, and reconnected. They unveil the programs they contain, thus contributing to the urban cohesion and reevaluating the human scale. Committed to rejecting all attempts of architectural gesticulation, this solution not only favors an economy of means but also focuses on freeing spaces that will become expression areas with great flexibility for the students and the neighborhood life.” Franklin Azzi, architect

[FR]

La nouvelle étape entreprise dans la transformation de l’Île de Nantes va au-delà de la simple réhabilitation. Il s’agit de faire ville, faire ville ensemble, sur le site des anciennes Halles Alstom. Une ville au service d’une ambition créative, un grand projet urbain qui s’appuie sur 20 ans d’innovation et d’expérimentation culturelle pour faire émerger un nouvel axe de développement au carrefour de la culture, des technologies et de l’économie. Ce site de 26 000 m² accueille l’École des Beaux-Arts de Nantes Saint-Nazaire, l’université de Nantes, un ensemble d’immobilier de bureaux, des ateliers d’artistes et un programme de restauration.

L’agence Franklin Azzi Architecture a assuré une double mission pour ce lieu emblématique : l’aménagement urbain de l’ensemble des Halles Alstom et la construction de l’École des Beaux-Arts. D’ici 2020, ce territoire urbain insulaire rassemblera plus de 4 500 étudiants en art, architecture, design, cinéma, médias numériques, danse et musique. À l’abri d’une structure transparente, l’architecture monumentale des Halles 4 et 5 accueille cinq cents étudiants. Avec cette réhabilitation ambitieuse, la nouvelle école offre des locaux adaptés à la production artistique contemporaine : matériaux, numérique, print. Plus de 4 000 m2 d’ateliers techniques et de plateaux libres consacrés à la recherche et à l’expérimentation côtoieront la bibliothèque spécialisée en art et un pôle public doté d’un centre de ressources dédié à la création éditoriale et à la jeunesse, d’une galerie d’art contemporain, d’une boutique et d’une épicerie solidaire pour ses étudiants. 

Le parti urbain pour le site Alstom

« Pour créer de la proximité et des synergies, nous avons inventé une perméabilité urbaine qui n’existait pas dans cet ensemble compact et clos. L’aménagement du parvis des arts, des deux nouvelles rues piétonnes et des passages permet de créer des espaces ouverts où les différents publics des halles se rencontrent, échangent. Nous avons conçu un système qui permet à tout un chacun de traverser cet ensemble, de le sillonner. Désormais il y a une trame d’espaces publics ouverte et connectée au reste du quartier et à la ville ». Franklin Azzi, architecte 

Le parti architectural pour l’Ecole des Beaux-arts

 « L’installation de l’École des Beaux-Arts de Nantes Saint-Nazaire dans les anciennes Halles Alstom redonne vie à un territoire industriel hier en déclin. Respectueux de l’existant, le projet s’appuie sur les qualités intrinsèques du site mais cette approche patrimoniale n’en est pas moins radicale, elle ne conserve que les structures métalliques pour porter une enveloppe transparente. Les halles ouvertes, réorganisées et re-connectées, révèlent l’identité des programmes, participent à la cohésion urbaine et se replacent à l’échelle humaine. Se refusant à tout effet gesticulatoire, cette solution ne se contente pas de privilégier l’économie de moyens, elle libère des espaces qui seront des zones d’expression d’une grande souplesse pour les étudiants et la vie du quartier. » Franklin Azzi, architecte