Lake Jasper House | Architecturama
Chertsey / United Kingdom / 2014
Whether visiting alone, with a large group of guests or as a family, the owners were looking for a relaxed, welcoming environment, conceptually similar to a cottage yet more refined, particularly in the relationships among spaces and between people. The goal was to have a present, living and enthusiastic architecture that engages the senses.
The design process, grounded in the setting, symbiosis with the site and a reduced environmental footprint, led to a reflection process on the functional elements and their optimization.
The functions are divided into two types. Minimalist spaces housing functions requiring built-in elements or greater privacy are clustered on the north side. A “maximal” space, containing all other functions, occupies the south side and allows free use of the space, open to interpretation and transformation.
Bleacher-style benches, meeting at right angles, are built into the main space. They are simultaneously oversized furniture, an agora, a circulation area, filters, dividers, bookshelves, structural elements, etc. They can be modified in three ways: as movable blocks that can be rearranged at will (for use as end tables, backrests, steps, etc.), as intermediate levels attached to the main structure but capable of being reconfigured regularly and, collectively, as benches resting on the concrete slab, which can be reassembled in an entirely different way.
On the south and west faces respectively, the benches are at ground level. Their incline extends the site’s topography to the inside of the house, thereby accentuating it. As a result, spaces are defined in a more or less porous manner. At the top the benches make it possible to enjoy the view while maintaining physical and visual continuity with the ground. Near the kitchen, the benches become both food preparation areas and tables seating up to eight people.
The bench system is modular, and most of its constituent elements are standardized.
Contrasts, ambiances, materiality, lighting quality and modulated contact with the outside come together to create sensory experiences.
As if suspended between treetops, nature’s immanent spectacle takes place. In this observatory, the impression is both of being protected and projected. Both solemn and spiritual, the house comes to life and becomes something entirely different when several people are present. The agora layout is well suited to interaction. A fireplace, movie projector and feather cushions help people enjoy the space.
The space below is introverted and dense. Its light, filtered by the benches, is complex and ever-changing. Its many thin columns resemble trees in the forest.
The minimal spaces are embracing and almost cave-like with their soft, dark, rich finishes.
At first glance, the difference between natural and built forms is highlighted. The close links uniting the architecture with nature emerge through ambiances, relationships, mimetic qualities, materials and light.
From the site-selection phase, optimizing bioclimatic potential was one of the project goals. By building the structure with a fully south-facing façade, the arrangement of the parcel made it possible to make the most of a set of windows with a fine view that maximize passive solar heating. A large overhang, designed to make use of the changing angle of the sun, prevents overheating in summer while admitting as much winter sunlight as possible.
The building’s elevated position and its orientation allow effective natural ventilation. Front windows that open at the bottom and rear windows that open at the top promote cross-drafts and take advantage of differential pressure.
With its cube shape and advantageous ratio of envelope to usable volume, the structure promotes energy efficiency and economical use of materials. The shape also made a smaller footprint possible.
The white cedar tongue-and-groove siding, sourced from a local sawmill, was left in its natural state.
[FR]
Seuls, nombreux ou en famille, l’état d’esprit recherché par les propriétaires était décontracté et convivial, proche de l’idée du chalet, mais empreint d’un certain raffinement, notamment dans les relations entre les espaces et entre les gens. L’intention était de construire une architecture présente, vivante et enthousiaste, qui fait appel aux sens.
Le processus de conception, basé sur le contexte, la symbiose avec le site et la réduction de l’empreinte environnementale a aussi permis de réfléchir aux fonctionnalités et à leur optimisation.
Les fonctions sont divisées en deux types. Des espaces minimaux, renfermant les usages nécessitant des aménagements fixes et inflexibles ou une plus grande intimité, sont empilés du côté nord. Un espace ‘maximal’, contenant toutes les autres fonctions, occupe le côté sud et permet une appropriation libre, ouverte à l’interprétation et à la transformation.
Deux gradins de bois, se croisant à angle droit, sont construits dans l’espace principal. Ils sont à la fois mobilier surdimensionné, agora, circulations, filtres, parois, bibliothèques, supports, etc. Ils peuvent être modifiées à trois niveaux : blocs libres déplaçables à volonté (servant de table d’appoint, de dossier, de marche, etc.), paliers intermédiaires boulonnés à la structure principale et permettant des reconfigurations régulières, et l’ensemble des gradins, uniquement déposé sur la dalle de béton, qui peut être reconstruit de manière entièrement différente.
Respectivement sur les faces sud et ouest, les gradins rejoignent le niveau du sol extérieur. Leur inclinaison prolonge à l’intérieur de la maison la forme du site, tout en l’accentuant. Des espaces sont ainsi délimités de manière plus ou moins poreuse. En partie haute, ils permettent de profiter de la vue tout en demeurant en continuité physique et visuelle avec le sol. Près de la cuisine, le gradin devient à la fois un espace de travail attenant à la cuisine et une table pouvant accueillir 8 personnes assises.
Le système de gradins est modulaire et la plupart des éléments qui le composent sont standardisés.
Contrastes, ambiances, matérialité, qualité de la lumière et contact modulé avec l’extérieur composent des expériences sensorielles.
Suspendu entre les cimes des arbres, le spectacle immanent de la nature se déploie. Dans cet observatoire, l’impression ressentie est à la fois celle d’être protégé et d’être projeté. Solennel et spirituel, il s’anime et devient tout autre lorsque plusieurs personnes l’occupent. La forme en agora est propice aux interactions. Un foyer, un projecteur pour le cinéma, de multiples coussins de plume permettent de profiter de cet espace.
L’espace en dessous est un espace introverti et dense. Sa lumière, filtrée par les gradins, est complexe et changeante. La foison de fines colonnes ressemble aux troncs des arbres dans la forêt.
Les espaces minimaux sont enveloppants et presque caverneux avec leurs finis moelleux, sombres et riches.
Au premier abord, la différence entre les formes naturelles et la forme construite est mise en évidence. Les liens étroits qui unissent l’architecture et la nature se tissent à travers des ambiances, des relations, des mimétismes, les matières, la lumière.
Déjà lors du choix du site le potentiel bioclimatique faisait partie des objectifs du projet. En implantant le bâtiment de manière à orienter la façade plein sud, la configuration du terrain permettait de tirer parti d’une fenestration en direction de la vue et de maximiser le chauffage solaire passif. Un large débord de la toiture, dont le dimensionnement a été planifié en fonction de la course du soleil, empêche la surchauffe estivale tout en laissant pénétrer profondément le soleil hivernal.
La position élevée du bâtiment et son orientation permettent une ventilation naturelle efficace. Des fenêtres ouvrantes en partie basse à l’avant et en partie haute à l’arrière permettent de tirer profit à la fois de l'effet de cheminée et des pressions différentielles.
La forme cubique, avec un ratio enveloppe / volume habitable avantageux, contribue à l'efficacité énergétique et à l’économie de matériaux. De plus cette volumétrie permet une empreinte au sol plus petite.
Le revêtement de planches de cèdre de l'est embouvetées est laissé à l'état naturel. Il provient d'une scierie locale.
Whether visiting alone, with a large group of guests or as a family, the owners were looking for a relaxed, welcoming environment, conceptually similar to a cottage yet more refined, particularly in the relationships among spaces and between people. The goal was to have a present, living and enthusiastic architecture that engages the senses. The design process, grounded in the setting, symbiosis with the site and a reduced environmental footprint, led to a reflection process on the functional...
- Year 2014
- Work finished in 2014
- Contractor Les entreprises Sylvain Lachance
- Status Completed works
- Type Single-family residence / Interior Design
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