Co-Habitation | OUALALOU+CHOI
5 Houses and a Collective Farm Marrakesh / Morocco / 2011
33
EN
This project, consisting of five experimental houses within a communal farm, proposes alternative modes of domesticity and co-habitation, both within the home and between homes.
Houses 1 + 2: Straddling the domestic line
A line is not inherently a domestic form; it does not shelter or enclose. However, when faced with the challenge of placing two houses on the site in such as way as to maximize privacy while democratizing access to the view, our strategy was to place two linear houses along a single line. The two houses are sited along the same line and each house disappears from the visual sight line of the other.
Thus, we created a sense of privacy not through enclosure but through a lack of visual proximity.
Each house is one room wide and sixty meters long. The two extreme ends of the line (160 meters apart) house the private spaces for reflection, an architectural studio for one house and a yoga studio for the other. Then, as one moves towards the middle, the spaces become increasingly more public and social, with the center held by the guest quarters of the two houses (thus allowing one family to ‘colonize’ the guest quarters of the other house if needed). In each house, all the spaces benefit from a double orientation to the two different orchards and interior and exterior spaces flow into each other.
FR
Ce projet, qui est une forme de "case study", explore à travers la réalisation de cinq maisons dans un territoire agricole des formes nouvelles de domesticité et de co-habitation. Ici, contrairement à un contexte urbain où le site est déterminé, il s'est agit de fonder le site. Cette approche primordiale a été l'occasion d'une recherche de l'échelle domestique.
House 1 + 2 : Domestiquer la ligne
La ligne n'est pas une forme domestique. Elle n'inclut pas, elle cerne. Face à la montagne, ces deux maisons habitent la même épaisseur. Cette ligne de 7 mètres d'épaisseur et d'une longueur de près de 160 mètres, est une forme territoriale supra-domestique. Elle offre le même rapport à la vue et au paysage pour chacune des maisons et fabrique une forme d'intimité étrange et ténue.
De l'épaisseur d'une pièce, les maisons sont fabriquées comme un chapelet de pleins et de vides qui invite la ferme à traverser l'espace domestique. Cette structure territoriale remet en cause les codes de la domesticité. Les seuils entre public, commun, privé et l'intime, n'existent plus uniquement dans un rapport à l'avant et à l'arrière, mais se résolvent de manière graduelle le long de la ligne.
This project, consisting of five experimental houses within a communal farm, proposes alternative modes of domesticity and co-habitation, both within the home and between homes.
Houses 1 + 2: Straddling the domestic line
A line is not inherently a domestic form; it does not shelter or enclose. However, when faced with the challenge of placing two houses on the site in such as way as to maximize privacy while democratizing access to the view, our strategy was to place two linear houses along a single line. The two houses are sited along the same line and each house disappears from the visual sight line of the other.
Thus, we created a sense of privacy not through enclosure but through a lack of visual proximity.
Each house is one room wide and sixty meters long. The two extreme ends of the line (160 meters apart) house the private spaces for reflection, an architectural studio for one house and a yoga studio for the other. Then, as one moves towards the middle, the spaces become increasingly more public and social, with the center held by the guest quarters of the two houses (thus allowing one family to ‘colonize’ the guest quarters of the other house if needed). In each house, all the spaces benefit from a double orientation to the two different orchards and interior and exterior spaces flow into each other.
FR
Ce projet, qui est une forme de "case study", explore à travers la réalisation de cinq maisons dans un territoire agricole des formes nouvelles de domesticité et de co-habitation. Ici, contrairement à un contexte urbain où le site est déterminé, il s'est agit de fonder le site. Cette approche primordiale a été l'occasion d'une recherche de l'échelle domestique.
House 1 + 2 : Domestiquer la ligne
La ligne n'est pas une forme domestique. Elle n'inclut pas, elle cerne. Face à la montagne, ces deux maisons habitent la même épaisseur. Cette ligne de 7 mètres d'épaisseur et d'une longueur de près de 160 mètres, est une forme territoriale supra-domestique. Elle offre le même rapport à la vue et au paysage pour chacune des maisons et fabrique une forme d'intimité étrange et ténue.
De l'épaisseur d'une pièce, les maisons sont fabriquées comme un chapelet de pleins et de vides qui invite la ferme à traverser l'espace domestique. Cette structure territoriale remet en cause les codes de la domesticité. Les seuils entre public, commun, privé et l'intime, n'existent plus uniquement dans un rapport à l'avant et à l'arrière, mais se résolvent de manière graduelle le long de la ligne.
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ENThis project, consisting of five experimental houses within a communal farm, proposes alternative modes of domesticity and co-habitation, both within the home and between homes. Houses 1 + 2: Straddling the domestic lineA line is not inherently a domestic form; it does not shelter or enclose. However, when faced with the challenge of placing two houses on the site in such as way as to maximize privacy while democratizing access to the view, our strategy was to place two linear houses along a...
- Year 2011
- Work finished in 2011
- Status Completed works
- Type Multi-family residence
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